L’Assemblée nationale rejette la loi sur la programmation énergétique

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Ce 24 juin, l’Assemblée Nationale rejetait la loi sur la programmation énergétique. Ce vote, largement médiatisé, met en lumière l’ampleur du soutien aux énergies renouvelables dans les territoires et au sein de la société civile.

Un rejet massif au nom de la cohérence énergétique

Avec 377 voix contre, 142 pour et 47 abstentions, l’Assemblée nationale a clairement rejeté une loi jugée incohérente par de nombreux acteurs.

Ce refus fait suite à une mobilisation large : élus locaux, industriels, agriculteurs, ONG, acteurs du bâtiment et de l’énergie ont exprimé leur opposition à un moratoire sur le solaire et l’éolien, perçu comme un frein à la transition énergétique.

Les énergies renouvelables comme moteur de souveraineté

Au cœur des arguments avancés par les opposants au texte figure l’importance stratégique des énergies renouvelables. Ces dernières sont porteuses d’emplois, de développement territorial, de revenus complémentaires pour l’agriculture et contribuent à l’indépendance énergétique du pays. Elles constituent également un levier central pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les organisations professionnelles appellent désormais le Sénat à faire preuve de « sagesse et raison » lors de son futur vote. Elles exhortent également le Gouvernement à publier sans délai le décret fixant la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), afin de garantir la visibilité nécessaire aux filières, sécuriser les investissements et renforcer la souveraineté énergétique de la France.

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