À l’approche de la Conférence des Nations Unies pour l’Océan (UNOC 3), le Cluster Maritime Français et l’Association Nationale des Élus des Littoraux ont réuni au Sénat les acteurs clés du secteur maritime pour un temps d’échange stratégique.
Une table ronde, animée par Aymeric AVISSE, directeur de la rédaction de JEUNE MARINE, et Lamarque Jose Manuel, a permis d’ouvrir le débat autour d’une question centrale :
« Quel avenir pour l’économie bleue après l’UNOC ? »

Nathalie MERCIER-PERRIN, présidente du Cluster Maritime Français, a démarré la rencontre en rappelant :
- que la mer est un facteur de puissance et de souveraineté pour la France,
- que l’UNOC est une échéance structurante pour notre économie bleue,
- et que c’est collectivement, avec l’ensemble de l’écosystème, que nous devons bâtir les solutions de demain.
Les participants ont également pu découvrir l’exposition « L’Océan vivant », installée dans les jardins du Luxembourg comme un rappel sensible de ce que nous devons préserver.
Autour de la table ronde :
- Michel Canevet, sénateur du Finistère, a plaidé pour une stratégie maritime forte, durable et résiliente.
- Eric BANEL, directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA – Affaires maritimes, pêche et aquaculture), a souligné l’ampleur de la dynamique engagée autour de l’UNOC : 600 événements, un sommet international à Monaco sur le financement de l’économie bleue, et une feuille de route ambitieuse sur la décarbonation.
- Marie-Laure PHINERA-HORTH, sénatrice de Guyane, a alerté sur l’urgence climatique en Outre-mer où l’érosion côtière menace les populations.
- Philippe de Lambert des Granges, directeur général du Comité National Des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM), a insisté sur l’importance de porter une voix unie de la filière pêche dans les négociations internationales.
- Xavier Ducept, Secrétaire général de la mer (Secrétariat général de la mer – Premier ministre (SGMer), a conclu en rappelant que le renforcement interministériel, la lutte contre la pêche illicite et l’anticipation stratégique sont des conditions essentielles à l’efficacité de l’action publique maritime.

Un immense merci au Crédit Maritime Grand Ouest, partenaire de cette rencontre, et à Philippe Renaudin, Directeur Filière Maritime chez Crédit Maritime, pour son intervention illustrant l’engagement du secteur bancaire pour une économie bleue durable, au service des territoires et des acteurs de la mer.
Merci également à l’ANEL pour cette action commune et au Sénat pour son accueil.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’Année de la Mer 2025.
L’océan est notre avenir. À nous de le construire, ensemble.
